MILITER [?]

Création 2019

Théâtre et éducation populaire

Tout public
Durée : 1h30

Jauge maximum : 80 personnes

Avec Muriel Lefebvre et Benjamin Candotti-Besson
Aide à la mise en scène Fabienne Muet

Avec le soutien de la CGT Haute-Savoie, du centre Benoît Frachon de Gif-sur-Yvette (91), du Centre d’animation Ken Saro-Wiwa (75) et du collectif Curry-Vavart.

A propos

On y parle d’engagement, de révolte, de désobéissance civile. Il s’agit d’une forme à la croisée des chemins, où l’on se retrouve à la fois conférencier et auditoire, expert et apprenant. Partant du « Discours de la servitude volontaire », feuilletant l’« Anthologie du Syndicalisme Français », glissant ici ou là quelques tracts de la CGT, les artistes deviennent une bibliothèque vivante foisonnante et éclectique pour mettre en lumière leur propre militantisme. Chemin faisant, ils invitent le public à explorer avec eux les chemins des remises en question et de la déconstruction…

Le dispositif

« Prendre la parole peut aussi vouloir dire prendre l’espace »

Muriel et Benjamin, comédienne et comédien de métier, se posent cette question : « C’est quoi militer aujourd’hui ? «  Quels engagements ? Quelles formes ? Quelles histoires ?

Avec les outils du théâtre et de l’éducation populaire,  ils proposent de créer une assemblée impromptue pour explorer le militantisme, l’engagement,  la révolte, les réflexions politiques selon les expériences de chacune et de chacun, les autrices et les auteurs, les différentes époques…

De discussions en scènes théâtrales,  la parole circulera lors de différents débats mouvants où les participantes et les participants ne feront pas qu’écouter ou prendre la parole. Il s’agira bien de bousculer nos habitudes, de changer nos perspectives.

A l’issue de chaque moment d’échange les artistes, selon la teneur des débats, donneront une conclusion en s’appuyant sur des textes d’écrivaines et d’écrivains, de journalistes, d’essayistes sur les sujets abordés (désobéissance civile, actualité du moment, syndicalisme, essais politiques, historiques, philosophiques…). Le corpus utilisé sera évolutif, en fonction des échanges avec le public, des lectures du moment et des actualités.